Tournoi des 3èmes mi-temps : la France vise le "grand chelem"!
Depuis de nombreuses années, les équipes de rugby qui évoluent sur l'herbe verte pour représenter la France vont de productions médiocres en prestations affligeantes.
L'illusion de la présence en finale de la Coupe du Monde 2011 des "sales gosses" de Monsieur Marc Lièvremont n'a jamais vraiment été analysée et l'intelligentsia de ce jeu s'est gargarisée dans un hypocrite entre-soi prétentieux et préjudiciable à l'évolution de ce jeu sur notre territoire.
Bien plus, les sempiternelles querelles de personnes au sein des différentes instances dirigeantes, où la carrière personnelle prime davantage que les progrès collectifs, ne facilitent guère l'épanouissement des salariés en culotte courte qui vont le week-end à la mine.
Dans ce contexte, les "sales gosses" de 2018, que "big moustache" a très faiblement sanctionné d'une exclusion du groupe France pour le seul match contre l'Italie, suite à une intense dégustation nocturne de whisky en terre écossaise, n'ont vraiment pas contribué à améliorer l'image déjà bien écornée de la planète ovale ; puisse l'enquête en cours ne pas mettre en évidence d'autres dérives pires que cette lamentable beuverie collective !
Certes, l'alcoolisme festif a toujours été considéré comme une Valeur essentielle de ce jeu, parfois même dès les catégories de jeunes, mais ces garnements ont oublié que le rugby a changé d'ère avec le professionnalisme et les réseaux sociaux.
Bien sûr, je ne jouerais pas le "Père la Morale" et je ne me focaliserais pas sur le seul univers rugbystique car je ne sais que trop bien que des amphis STAPS ("les profs de gym !") aux villages olympiques, en passant par les stages, tous sports confondus, le sexe et l'alcool ont une place de choix sur les marches du podium à côté, bien sûr, des corticoïdes et autres veloutés chimiques.
In fine, le seul problème, c'est l'absence de lucidité, déjà particulièrement manifeste sur le terrain, de ces immatures artificiellement bodybuildés.
Croire que s'encanailler dans des bars enfumés, à la suite d'une énième défaite sans gloire contre de bien faibles écossais, ne semble pas incongru, montre à quel point le mal du rugby professionnel français est profond.
Bon courage à "big moustache" et/ou à son futur successeur pour gérer des professionnels aussi désinvoltes et bon courage à eux surtout car, dans un jeu où le taux de traumatismes graves prend des proportions pharamineuses, les carrières dans ce business là risquent d'être excessivement courtes sans une hygiène de vie irréprochable.
Quant aux sponsors et au public qui nourrissent ces Rois de la 3ème mi-temps, il y a fort à parier que l'alcool festif ne les fasse plus vraiment rire sauf, peut-être, en Fédérale 12...!
Puissent maintenant les Italiens épargner "big moustache" du ridicule ultime d'une beuverie au Chianti !