Succinct bilan émotionnel et subjectif de la Ligue 1...Sans avoir vu la moindre rencontre !!
Fidèle abonné de Canal+ depuis sa création, j’ai toujours eu une dose suffisante de football national ou international hebdomadaire agrémenté, bien sûr, des autres divertissements proposés par cette chaine.
À l’inverse de Monsieur Labrune et de quelques-uns de ses fidèles, je n’ai jamais jeté « la proie pour l’ombre » en matière d’investissements, ...toutes choses égales par ailleurs, bien évidemment !
D’autant plus, que la médiocrité endémique de cette Ligue1 ne donne vraiment pas envie de se compliquer la vie et d’ajouter des euros dans la colonne -dépenses- des budgets annuels, n’en déplaise à l’inénarrable Monsieur Nicollin.
Dans ce contexte, et n’ayant aucune aptitude pour trouver les sites frauduleux, je me contente de la presse écrite et des émissions spécialisées, dont l’After-Foot est, sans aucun doute, la référence actuelle en France pour me forger une opinion sur la réalité à l’approche de la « trêve hivernale ».
L’idée, sans doute saugrenue, j’en conviens, m’est donc venue de faire un premier bilan succinct club par club purement subjectif et émotionnel…sans avoir vu la moindre rencontre !!
1* Angers S.C.O. - À part avoir contrarié les parieurs en prenant un point très surprenant au « Stade vélodrome », la douceur angevine, à peine revenue dans l’élite, retrouve déjà l’anonymat des profondeurs ; six défaites et quatre nuls semblent condamner le S.C.O. à juste éviter le retour en Ligue2.
Il est fort probable que la suite des affaires judicaires de Monsieur Saïd Chabane fasse davantage la une des médias que le spectacle footballistique sur l’herbe verte.
2* A.J. Auxerre - Silence radio ...Au secours, reviens Guy Roux pour parler de football à Auxerre.
3* S. Brest 29 - Un remarquable et improbable parcours dans ce nouveau format de la Ligue des Champions qui offre de la trésorerie directe, de la visibilité à tous les acteurs du système et une certaine fierté à une région peu habituée aux fastes des milieux de semaine.
Espérons que le remarquable travail effectué dans les soutes depuis de nombreuses années puisse contribuer à articuler le cumul des efforts sur la scène européenne et nationale et éviter ainsi les affres de la lutte pour le maintien.
4* Le Havre A.C. - Un cocu de la Ligue dirigée par Monsieur Labrune ! Les « révoltés du Bounty » pourront-ils s’appuyer sur la qualité du travail interne pour éviter la relégation ?
5* R.C. Lens - Après être passé des profondeurs de la Ligue2 au sommet de la Ligue1 en quelques années, grâce au remarquable travail des équipes politiques et sportives mises en place par l’actionnaire majoritaire, un violent « coup de karcher » a été effectué à l’inter-saison dans toutes les strates du club.
L’avenir proche nous dira si ces choix drastiques et peu argumentés permettent à cette extraordinaire ferveur populaire de retrouver un Racing qui lutte pour rivaliser sur les devants de la scène française et/ou européenne.
6* Lille O.S.C. - Une économie redressée assez rapidement grâce au remarquable travail de Monsieur Dayan, des rencontres de très haut-niveau à l’échelle européenne dans le cadre de la première phase du nouveau format de la Ligue des Champions, tout en poursuivant conjointement un parcours assez cohérent en Ligue1.
Un public chaleureux et un entraineur en progrès constant au gré de ses expériences.
Lille doit absolument encore franchir un nouveau palier et revendiquer de demeurer régulièrement au sommet du football de clubs français.
7* O. Lyon - Être sorti miraculeusement de l’enfer de la relégation en 2023-2024 pour se situer aussi haut dans le classement relève de l’exploit.
Un jeune entraineur français qui s’affirme progressivement et un groupe de joueurs soudés autour de lui poursuivent le rétablissement sportif.
Reste à savoir ce qui se cache derrière le fantasque Monsieur Textor et cette nébuleuse financière qui détient le club.
Un retour en Ligue2 de Lyon pour de légitimes raisons administratives et financières serait dramatique pour cette Ligue1 en mal de crédibilité.
8* O. Marseille - Comme chaque année, depuis l’arrivée de Monsieur Longoria à la présidence, un vaste chamboule-tout a été opéré à tous les niveaux du club.
Pour quelles réussites ?
Un match par semaine, sans la Coupe de France, et en dépit de quelques défaites improbables au « Vélodrome », toujours deuxième du classement général à quelques encablures d’un P.S.G. guère flamboyant et à l’aube « d’une crise de vestiaire ».
Cet O.M. 2024-2025 va-t-il enfin trouver des certitudes, des récompenses et de la stabilité pour satisfaire ce public enthousiaste, connaisseur, exigeant et passionné ?
Prédire pour l’O.M. est un pari très risqué car d’un violent coup de mistral toutes les certitudes de la veille peuvent disparaître le lendemain et inversement !
9* A.S. Monaco F.C. - Un effectif de qualité qui alterne, comme chaque année, le bon, le très bon, le médiocre, voire l’insupportable.
Trouver de la continuité et de la rigueur dans la douceur et la tranquillité monégasque est un objectif récurrent.
Adi Hütter sera-t-il le pilote ad hoc pour éviter les sempiternels « trous d’air » ?
10* Montpellier H.S.C. - S’il n’y avait eu un soutien récurrent et indéfectible à Monsieur Labrune, pourtant guère brillant président de la Ligue, et une vanne méprisante et hors sol pour ceux qui refusent de s’abonner à DAZN, le club de la famille Nicollin serait resté dans l’anonymat le plus complet.
Le M.H.S.C. s’apprête à jouer le maintien, voire sa suivie au plus haut niveau du football français eu égard à sa dépendance de 67,8% (premier dans la hiérarchie) des droits TV.
Le changement d’entraineur ne permettra, sans doute pas, d’améliorer la médiocrité de l’effectif actuel.
11* F.C. Nantes - Un public fervent, quoique gangréné par des sauvages en expansion, une famille éruptive aux affaires qui a, au moins, le mérite de maintenir l’économie du club à flots mais pour quelles émotions hebdomadaires ?...L’anonymat « du ventre mou » ?
12* O.G.C. Nice - A-t-on des nouvelles du « projet INEOS » ? Beaucoup de bruits initiaux pour un silence assourdissant.
Un stade qui peine à être rempli, une campagne européenne indigente et un maintien en Ligue1 déjà quasiment assuré ... « Va falloir trouver une histoire
à raconter jusqu’à la fin de la saison ! »
13* Paris SG F.C. - Il n’est pas nécessaire de dépenser autant d’argent pour dominer cette très faible Ligue 1...Mais il faut savoir dépenser cet argent avec un « QI football » évolué pour éviter d’être aussi médiocre sur la scène européenne et d’ennuyer le public du Parc des Princes.
Tant que Monsieur Nasser al-Khelaïfi, « petit protégé » de l’Émir, dirigera ce club, strictement rien ne pourra s’améliorer.
14* S. Reims - En plein « ventre mou » du classement, quelle histoire raconter pour s’intéresser à Reims ?
15* S. Rennes F.C. - Un actionnaire français extrêmement solide et enraciné localement qui laisse ronronner des équipes au gré des années.
Irrégularités, frémissements, déceptions pour un club qui aurait les moyens financiers d’être régulièrement sur le devant de la scène française, voire européenne.
Dommage !
16* A.S. Saint-Étienne - Pour ma génération, les « Verts », c’est « la bande à Larqué » et les soirées européennes du milieu des années 70...Pour le reste, soyons patients...Un jour, peut-être, sous les hospices de ce nouvel actionnaire, Kilmer Sports ?
Mais avec un nul, huit défaites et seulement 11 buts en 13 rencontres, le « Chaudron » patiente, ...comme toujours depuis.... !
17* R.C. Strasbourg Alsace - Racheté par Blue Co, le consortium propriétaire de Chelsea FC, Strasbourg offre, pour l’instant, un jeu assez attractif avec des jeunes au sein de l’effectif, bien dirigé par un jeune coach anglais prometteur, inconnu du grand public, Liam Rosenior.
Ce genre de montage institutionnel crée néanmoins toujours beaucoup de méfiance et de réserves.
L’« Alsacien » peut-il se dissoudre dans le « Londonien » ?
18* F.C. Toulouse - Le « tout data » est au cœur du TFC depuis le rachat du club à l’été 2020. Sera-ce l’outil magique pour constituer un effectif susceptible d’éviter la relégation dans un contexte de baisse conséquente des droits TV pour un club très dépendants de ceux-ci (6ème dans la hiérarchie avec 38,1%) ?
« ...Non, rien de rien,
Non, je ne regrette rien,... », cher Monsieur DAZN !
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